Résumé des épisodes précédents :

Les CyborgBulls, équipe de jeunes lycéens soutenus par des professeurs et des élèves ingénieurs de l'école des Mines d'Ales, ont mis au point un robot de compétition Nexus. 

Ils partent pour le Canada participer à une manche "régionale" de la First Robotics Competition sous le dossard 9102.

Suivez les exploits de l'équipe au CANADA !! 

Jour 1 ...le voyage... 

Liaison St Christol Marseille puis avion jusqu'à Paris Charles de Gaulle, vol transatlantique pour Montréal ( une première pour des lycéens de Prevert) et enfin bus pour rejoindre la ville de Trois rivières, une des plus anciennes cités de la "belle" province de Québec. 

Au total plus de 24 h de voyage pour rejoindre le site de la compétition de robotique. 

Mais, à peine arrivés les jeunes oublient la fatigue pour s'atteler déjà au remontage de Nexus qui a voyagé en soute en pièces détachées. 

Jour 2 :... Derniers préparatifs 

Journée consacrée au remontage du robot et aux derniers préparatifs avant le début de la compétition. 

Les jeunes ont peaufiné les règles du jeu et ont mis en place les stratégies les plus efficaces. 

Un groupe de 5 est ensuite allé installer le stand de l'équipe au sein du Colisee Videotron, habituellement temple du hockey des Lions de Trois rivières, et spécialement emménagé pour accueillir la manche québécoise de la First Robotics Competition. 

Jour 3 :..." Les practises"... 

Journée d'entraînement et de rencontre avec les autres équipes. 

Gros travail de la matinée : interviewer les autres équipes. C'est l'occasion d'aller à la rencontre de lycéens québécois, américain, taïwanais, chinois, turc et.... français. Pour la première fois, trois équipes représentent la France : Nice, St Christol et Lyon, les plus expérimentés. 

L'après midi est consacrée aux matchs d'entraînement, les practises. 

C'est l'occasion d'etalonner Nexus, le "bébé" des CyborgBulls, par rapport aux robots des autres équipes. Malgré le trac et la pression les jeunes gardois font mieux que se défendre. 

Petite anecdote rigolote du jour :

La compétition et le stand de l'équipe se trouvent sur une patinoire recouverte de plaques d'un espèce de polyester. En marchant simplement dessus cela créé des frottements qui chargent les personnes en électricité statique. Nos jeunes, intrigués par ce phénomène de physique amusante non dangereux, se sont alors déplacés en convoi de quatre ou cinq personnes pour se "charger" et ensuite tenter de surprendre leurs camarades en les "chatouillant électriquement".

Enfin, la journée se conclue par la dégustation de la fameuse Poutine :

Jour 4 : ...La compète...

Les choses sérieuses commencent.

Chaque match se déroule dans une arène de la taille d'un terrain de Basket.

Objectifs : rapporter le maximum d'objets et tenter de s'arrimer à une plateforme mobile. Tout ça en évitant les robots de la coalition adverse et sans gêner ses propres alliés.

En association avec l'équipe de Nice et une équipe québécoise, les saint christolens débutent leur compétition par un match nul encourageant.

Hélas, jouant de malchance et malhabile dans le trafic des 6 robots évoluant en même temps, les CyborgBulls enchaînent alors deux défaites consécutives.

Le déclic génial a lieu à la quatrième partie quand les gardois déchaînés et leurs alliés établissent le record de points de la matinée.

A partir de là, ils ne connaîtront plus la défaite de tout l'après midi, ce qui leur permet de terminer 13ème de la première journée de la compétition. Véritable exploit pour une jeune équipe, une "Rookie".

Petite explication concernant la vidéo ci-dessus, c'est un des matchs clés pour les CyborgBulls.

Très rapidement, vous pouvez voir qu'un des robots de l'alliance est hors course, les deux alliés restants devant défendre leurs chances à 2 contre 3.

Objectif : ramasser le plus de pièces possibles et les déposer aux endroits prévus, si possible en les alignant.

En fin de session, le plus de robots possibles essaient de se stabiliser sur la station.

Bien que ne s'étant jamais entraîné en France sur cette station ( trop compliqué de la reproduire ), SuperBen, le pilote des CyborgBulls, est devenu très rapidement un spécialiste de cet exercice.

Jour 5 : ...."Le jour de gloire"...

Samedi 1° Avril  ( mais ce n'est pas un poisson, promis ! )

Matin : fin des qualifications.

Les CyborgBulls continuent sur leur lancée, ils enchaînent trois nouvelles victoires, certaines bonifiées en réalisant des alignements notamment ou en s'arrimant à la station à 3.

Et l'impensable se produit : alors qu'ils étaient 45° la veille à la même heure, ils remontent et remontent encore dans le classement, jusqu'à une incroyable 8° place.

C'est la première fois qu'une équipe Rookie se retrouve en position d'être chef d'alliance.

La fin de matinée est consacrée à la composition des alliances.

Objectif se retrouver dans l'alliance la plus performante pour avoir une chance de remporter les phases finales.

Les tractations entre équipes sont âpres.

Les CyborgBulls, capitaine d'alliance grâce à leur excellente 8° place, composent une équipe 100% française avec les RoboLyon de ...Lyon et les CIV de ...Nice.

C'est la première fois que cette possibilité se présente, en effet, rappelons que RoboLyon était jusqu'à l'an passé la seule équipe française de cette compétition.

C'est donc une alliance bleue, blanc, rouge qui se présente en quarts de finale.

Hélas, les autres alliances se révèlent plus fortes et les français s'inclinent logiquement en quarts ainsi qu'en repêchage.

L'aventure se termine mais l'émotion dans le public était palpable.

Vient ensuite les différentes remises de prix.

Les CyborgBulls, n'ayant pas fait décidément le déplacement au dessus de l'Atlantique pour rien, empoche deux prix Rookie : celui de l'équipe jeune la mieux classée et celui de l'équipe jeune la plus inspirée.

RoboLyon s'adjuge le 1° prix, le plus prestigieux, synonyme de qualification aux championnats du monde de Houston.